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La Direction d'E.ON/SNET acte les licenciements des Secrétaires Généraux CGT : signez la pétition de soutien en cliquant sur le bandeau défilant

Article publié le 03 mars 2014
Durant ces 3 dernières années les salariés de la centrale avec la CGT ont lutté afin d'obtenir la validation du projet de reconversion de la tranche 4 à la Biomasse. Ce projet s'inscrit dans le cadre de la transition énergétique et fera bénéficier l'actionnaire de subventions publiques liées à la vente d'électricité produite à partir d'énergies renouvelables.
 
Depuis le 14 janvier 2014, les salariés avec la CGT ont entamé un mouvement de grève continu afin de faire avorter le projet de la direction de destruction d’emplois et d’externalisation des services.
L’objectif clairement affiché par les travailleurs est le maintien au minimum des 182 emplois statutaires et l’abandon des externalisations.
 
De plus, depuis le 27 janvier 2014 les secrétaires généraux du syndicat CGT de la Centrale de Gardanne sont en mise à pied conservatoire pour 30 jours avec perte totale du salaire et en procédure disciplinaire pouvant aller jusqu'au licenciement.
Cette manoeuvre, de la direction de la Snet et soutenue par son actionnaire Eon, ne vise qu'à détourner les salariés de leurs revendications.
 
Mais la direction va encore plus loin !!
 
Le 24 février 2014, les militants menacés de licenciement ont reçu une convocation de l'inspecteur du travail pour participer à l'enquête contradictoire. En effet, la DIRECCTE a été saisie par la direction de l'entreprise pour donner son avis sur une demande de licenciement.
 
Pour atteindre les travailleurs, le patronat s'attaque à leurs représentants !
La direction a aujourd'hui choisi de sanctionner de la façon la plus lourde les représentants des travailleurs en les virant purement et simplement. Encore un exemple patronal du modèle de dialogue social qu'ils souhaitent.
 
Rassemblement le jeudi 6 mars 2014 à 14h à l'inspection du travail à Aix Les Milles
 
Les pouvoirs publics doivent assumer leurs responsabilités alors que va être versé plus de 2,6 milliards euros d’argent public dans le cadre du projet biomasse. C’est bien un projet d’ampleur nationale diligenté par les pouvoirs publics. EON ne porte ce projet que pour s’engraisser sur le dos des contribuables. Le gouvernement doit obliger l’actionnaire à assumer son rôle social de par l’argent public qu’il va percevoir
et annuler les procédures à l’encontre des représentants du personnel.
 
CEUX QUI VIVENT SONT CEUX QUI LUTTENT